Préménopause et naturopathie
Un accompagnement pour les femmes de 35 à 50 ans pour aller vers une ménopause sereine grâce à des solutions naturelles.
La préménopause n’est pas une question d’âge, c’est avant tout une affaire de changements hormonaux. Des changements qui peuvent subvenir dès la seconde moitié de la trentaine et entraîner des manifestations plus ou moins gênantes: si vous expérimentez des changements dans votre cycle, votre humeur ou plus globalement au niveau de votre corps, vous êtes certainement concernée (cf. plus bas, signes du « top départ » de la préménopause).
Sachez qu’il existe de nombreux moyens naturels pour agir sur les symptômes de la préménopause !
C’est ce que j’ai découvert en réalisant mon mémoire d’études de naturopathie sur le sujet. Alors, voyons comment la naturopathie peut vous accompagner durant la préménopause.
Le premier rendez-vous, le bilan de naturopathie, vous permettra de bien comprendre ce qui se joue pour vous en terme de « recalibrage hormonal ». Nous verrons ainsi quelles sont les solutions les plus adaptées afin de corriger progressivement les déséquilibres identifiés (alimentation adaptée, activité physique, récupération, détente, gestion du stress, combler d’éventuelles carences…).
Quelques semaines peuvent suffire pour rééquilibrer les hormones et retrouver un équilibre.
La préménopause apparaît, compte tenu de sa durée, comme une période idéale pour s’occuper de soi et ainsi faire de la prochaine étape, la ménopause, une étape la plus sereine possible.
Prenez rendez-vous, en cabinet à Nantes ou en visio : pour un accompagnement individualisé et l’élaboration d’un programme adapté à votre réalité de vie. Mais avant, je vous invite à mieux comprendre ce qui se joue à la préménopause ci-après.
C’est quoi la préménopause ? Êtes-vous concernée ?
Vous êtes une femme vers la fin de la trentaine, début de la quarantaine ? Alors bienvenue dans votre seconde puberté !
La ménopause, tout le monde sait à peu près ce que c’est… c’est, en gros, l’arrêt des règles (ouf!)… Mais le fait est qu’on ne se réveille pas un matin en étant tout à coup ménopausée ! La ménopause s’installe après une période plus ou moins longue au cours de laquelle surviennent des changements physiologiques et hormonaux : il s’agit de la préménopause puis de la périménopause.
Cette étape de la vie, Lara Briden (1) l’appelle “la seconde puberté” compte tenu de certaines similarités dans les changements hormonaux et aussi parce qu’elle est temporaire. C’est une étape clé dans la vie de la femme et pourtant méconnue.
La préménopause, une seconde puberté ?
Avant la puberté, il n’y a pas de cycles hormonaux. On bénéficie donc d’un équilibre physique et affectif relativement stable.
Pendant la puberté, le corps passe par des hauts et des bas. Il doit en effet s’habituer à la montée en puissance des hormones sexuelles (oestrogènes et progestérone), à l’installation des cycles menstruels, ainsi qu’aux transformations qui les accompagnent : poils pubiens, poitrine et libido.
Puis, de vingt à trente-cinq ans environ, avec un peu de chance, on traverse une période exceptionnelle au niveau de l’énergie et des facultés intellectuelles. Cette période coïncide avec l’activité maximale des hormones. Si bien que les obstacles spirituels, psychologiques et environnementaux auxquels on peut être confrontés durant cette période se transforment rarement en perturbations.
Entre trente-cinq et quarante-cinq ans, ce cycle puissant et dynamique est plus facilement influencé par les facteurs extérieurs et notre mode de vie : les règles sont moins régulières, plus abondantes ou plus faibles qu’avant; les seins peuvent être douloureux en période prémenstruelle; peuvent survenir des sautes d’humeur et plus de fatigue; la récupération après un effort ou une nuit blanche se fait moins bien; on supporte moins bien la nourriture indigeste et l’alcool; la perte de poids est plus difficile; la libido peut s’atténuer; les cheveux grisonnent… Autant de signes qui annoncent le cycle médian de la vie. Tout change à nouveau.
C’est un cycle plus long, moins intense que la puberté pour la plupart des femmes. Une fois de plus les hormones fluctuent. Leur niveau baisse et augmente, avec une tendance graduelle générale à la baisse. Concrètement, comme le formule Lara Briden, “durant la préménopause, les oestrogènes font les montagnes russes alors que la progestérone quitte la scène discrètement”. Le niveau des oestrogènes peut aller jusqu’à tripler quand le niveau de la progestérone baisse tout doucement comme l’illustre l’image ci-après.
A la préménopause, la progestérone chute, pas les oestrogènes.
Cela s’explique par le fait que la progestérone est difficile à produire. Contrairement aux oestrogènes, produites durant l’ovulation, la progestérone est produite seulement après. Or, durant la préménopause les ovulations sont de plus en plus difficiles. En effet, les cycles deviennent anovulatoires, donc la production de progestérone diminue. Oestrogène et progestérone étant des hormones antagonistes se contrebalançant harmonieusement jusque là.
Y-a-t-il un “top départ” de la préménopause ?
Est-il possible de savoir si la préménopause a bel et bien démarré?
Selon le Professeur Prior(2), une femme de plus de trente-cinq ans ayant des cycles menstruels réguliers est probablement en préménopause si elle expérimente au moins trois de ces neuf changements:
- le flux menstruel qui devient plus abondant et/ou plus long
- des cycles menstruels plus courts (25 jours ou moins)
- les seins qui deviennent douloureux et gonflés
- survenue de réveils nocturnes
- apparition de douleurs menstruelles
- survenue de sueurs nocturnes, en particulier avant les règles
- apparition de migraines ou augmentation de leurs fréquences
- apparition ou augmentation des changements d’humeurs prémenstruels
- prise de poids sans changement de l’activité physique ou des habitudes alimentaires
Ces signes indiquent que le corps se prépare à une nouvelle étape et qu’il a besoin que vous preniez soin de lui mais aussi de votre équilibre mental et émotionnel.
La seconde puberté, ou préménopause, est une période idéale pour apprendre à rééquilibrer son corps dès que se manifestent les premiers signes d’un déséquilibre. La naturopathie est un moyen intéressant pour cela de par son approche globale. L’objectif étant d’apprendre à préserver l’équilibre en faisant le point sur son hygiène de vie globale ou retrouver l’équilibre lorsque certains désagréments liés à la préménopause s’installent (cf. ci-dessus).
Pour aller plus loin
- Participez à un atelier en ligne ou en présentiel. Plus d’infos ICI.
- Prenez rendez-vous, en cabinet à Nantes ou en visio, pour un accompagnement individualisé, l’élaboration d’un programme adapté à votre réalité de vie.
(1) Lara Briden est naturopathe, conférencière sur la santé des femmes et auteure des livres « Period Repair Manual » et « Hormone Repair Manual », publiés par Pan Macmillan. Elle consulte en Nouvelle-Zélande.
(2) Jerilynn C. Prior est Professeure canadien en Endocrinologie et Métabolisme à Vancouver. Durant toute sa carrière, elle a étudié le cycle menstruel et les effets des variations des niveaux d’oestrogènes et de progestérone sur la santé des femmes Elle a fondé en 2002 le « Centre for Menstrual Cycle and Ovulation Research » (CeMCOR).