Cycle féminin (3) : fabuleuses oestrogènes et étonnante progestérone

Fabuleuses oestrogènes et étonnante progestérone

Oestrogènes et progestérone… On connaît leurs noms, on sait que ce sont des hormones qui ont un lien étroit avec le cycle féminin et notre santé sexuelle. Mais de là à décrire précisément leurs rôles et si elles servent à autre chose que faire des bébés… c’est ce que nous allons voir dans cet article. Ces deux hormones ovariennes sont en première ligne pour la fertilité, la féminité mais aussi la santé globale !

Avant d’aller plus loin vous pouvez lire cet article sur le fonctionnement des hormones en général.

Fabuleuses oestrogènes

Le mot “oestrogènes” est un terme générique qui s’applique à de nombreux composés ayant des propriétés oestrogéniques: les oestrogènes humains, animaux, de synthèse, phytoestrogènes et xénoestrogènes. Les principaux oestrogènes humains sont l’oestradiol, l’oestrone et l’oestriol.

Oestrogènes et cycle féminin

Leur rôle primordial consiste à contrôler la croissance et le fonctionnement de l’utérus.

Ils provoquent la prolifération de l’endomètre (paroi utérine) le préparant à une éventuelle grossesse.

Les oestrogènes sont en partie responsables de la maturation du follicule ovarien.

Phases du cycle menstruel

Oestrogènes et santé globale

En règle générale, les oestrogènes stimulent la croissance cellulaire. Cet effet stimulant facilite la cicatrisation par exemple.

En outre, les œstrogènes sont bons pour le sommeil, l’humeur et la libido: notre principal œstrogène, l’estradiol, rend le cerveau plus sensible à l’ocytocine et à la dopamine et déclenche la libération de sérotonine. Il favorise ainsi une bonne humeur et un sommeil de qualité. Ainsi, trop peu d’œstrogène peut provoquer une dépression et une insomnie sévère.

Par ailleurs, les oestrogènes veulent également du bien à votre peau, vos os mais ils vont aussi agir sur une bonne sensibilité à l’insuline.

Étonnante progestérone

La progestérone est une hormone produite par le corps jaune après l’ovulation mais aussi en faible quantité par les glandes surrénales (et en grande quantité par le placenta durant la grossesse). Elle a donc besoin d’une ovulation de qualité et d’une bonne phase lutéale pour être sécrétée correctement.

Elle est synthétisée à partir du cholestérol. La progestérone est à son tour un précurseur de la testostérone.

L’un de ses rôles les plus importants consiste à équilibrer ou à s’opposer aux oestrogènes.

La progestérone a des effets sur tous les tissus de l’organisme (utérus, col de l’utérus, vagin, cellules cérébrales, osseuses…). Elle agit sur la production d’énergie et de chaleur, réduit l’inflammation, régule le système immunitaire, soutient la thyroïde, assure la survie et le développement de l’embryon, ainsi que la croissance et le développement du fœtus.

Elle rend aussi les menstruations plus facile car elle réduit la prolifération de l’endomètre ce qui prévient des flux menstruels trop importants.

Un duo de choc qui repose sur une ovulation de qualité

Oestrogènes et progestérone travaillent en équipe pour bâtir une santé à long terme. Par exemple, la poussée préovulatoire d’œstrogènes est nécessaire à l’ovulation et à la fabrication de progestérone. Les œstrogènes agissent également sur l’ensemble des tissus pour soutenir les récepteurs de la progestérone.

Oestrogènes et progestérone, un duo de choc

À son tour, la progestérone contrebalance les œstrogènes dans toutes les parties du corps, comme dans

  • l’utérus, où la progestérone amincit la muqueuse tandis que l’œstrogène l’épaissit;
  • le cerveau, où la progestérone calme tandis que l’œstrogène stimule 
  • les seins, où la progestérone aide à ralentir la division cellulaire, tandis que l’œstrogène augmente la division cellulaire (trop d’oestrogènes ou pas assez de progestérone = seins douloureux et tendus !).

Ensemble, les œstrogènes et la progestérone favorisent la santé à long terme du cerveau, des os et du système cardiovasculaire. Comme l’écrit le professeur Prior, « des cycles ovulatoires tout au long de la vie reproductive d’une femme sont nécessaires pour prévenir l’ostéoporose et les fractures, les crises cardiaques et les cancers du sein et de l’endomètre qui peuvent survenir quand les femmes seront plus âgées ». C’est comme si chaque cycle ovulatoire, chaque ovulation représentait un versement sur le compte bancaire de la santé à long terme.

Oestrogènes et progestérone au cours de la vie

On l’a vu, l’équilibre entre les deux hormones est important. Toutefois, à certaines périodes de la vie, cet équilibre peut être perturbé et ce par exemple à la puberté, durant la préménopause puis au cours de la ménopause.

Il peut s’agir d’une insuffisance, d’un excès ou d’un taux normal d’oestrogènes mais très peu ou pas du tout de progestérone pour contrebalancer les effets des oestrogènes.

Voici une liste non exhaustive d’états associés à ce déséquilibre: baisse de la libido, cancer de l’endomètre, de l’utérus, du sein; carences en magnésium, en zinc, désordres auto-immuns, état dépressif, fatigue, fibromes, hypoglycémie, insomnie, irritabilité, perte de cheveux, de mémoire, SPM, sécheresse oculaire, stérilité, symptômes allergiques…

Puberté

puberté

A la puberté, une élévation de la concentration des oestrogènes permet le développement et des organes sexuels féminins (coucou les seins et les poils qui poussent) ainsi que le démarrage des cycles menstruels. En même temps, l’émergence des oestrogènes à la puberté stoppe la croissance des os longs.

Mais comme les ovulations mettent du temps à s’installer, la progestérone tarde à rentrer en scène. Les oestrogènes n’étant ainsi pas contrebalancés par un niveau suffisant de progestérone, les premières années de cycle féminin peuvent être compliquées (irrégularité, douleurs, flux abondants…).

Préménopause: une seconde puberté !

Sueurs nocturnes, humeurs changeantes, règles abondantes… et vous n’avez que 42 ans? Alors non, il ne s’agit pas déjà de la ménopause mais plutôt de la préménopause ou seconde puberté. C’est -à -dire la période précédant la ménopause et qui peut durer entre deux et dix ans avant vos dernières règles.

Préménopause, périménopause, ménopause, on fait le point ICI.

Ménopause

Les niveaux hormonaux en oestrogènes et progestérone chutent tous les deux cette fois-ci. On peut ressentir alors un syndrome dépressif, prendre du poids et avoir des bouffées de chaleur. Les manifestations seront d’autant plus fortes que la chute hormonale sera brutale.

Cela dépend de chaque femme, mais l’arrêt de la pilule contraceptive (qui correspond à un “sevrage” radical hormonal) par exemple peut accenturer les désagréments de la chute hormonale.

femmes ménopause

Sources

  • Lara Briden, Hormone Repair Manual. Greenpeak publishing 2021.
  • Dr Vincent Renaud, Véronique Liesse, Hormones, arrêtez de vous gâcher la vie ! Leduc Editions 2019.
  • Marion Vallet et Dr Saab-Tsnobiladzé, Cycle Féminin au naturel. Leduc Editions 2022.
  • Dr John R. Lee, Tout savoir sur la préménopause. Éditions Sully, 6ème édition 2012.

Ateliers préménopause – votre seconde puberté !

La préménopause, une seconde puberté ?

La préménopause ne concerne pas que les femmes de 45-50 ans. Il s’agit d’ une période, plus ou moins longue – entre 2 et 10 ans avant la ménopause – au cours de laquelle s’opère un “recalibrage hormonal”. Période qui peut commencer dès 35 ans. Voyons cela à l’occasion d’ateliers sur la préménopause que j’organise souvent en collaboration avec une autre thérapeute (cf. ci-dessous).

La naturopathe Lara Briden(1) qualifie la préménopause de “seconde puberté”, compte tenu de certaines similarités dans les changements hormonaux, et aussi parce qu’elle est temporaire.

Êtes-vous concernée?

Vous avez plus de 35 ans et vos cycles sont réguliers. Si vous êtes concernée par trois des changements suivants, vous êtes très probablement en préménopause:

  • des règles plus abondantes et/ou plus longues ?
  • vos cycles menstruels sont plus courts (25 jours ou moins)?
  • vos seins deviennent douloureux, gonflés ?
  • des douleurs menstruelles (que vous n’aviez pas ou plus depuis la puberté)?
  • vous vous réveillez la nuit?
  • vous avez des sueurs nocturnes (en particulier avant les règles) ?
  • des migraines apparaissent ou sont plus fréquentes ?
  • des changements d’humeurs prémenstruels plus fréquents ?
  • une prise de poids sans rien changer à votre activité physique ni à votre alimentation ?

La préménopause, compte tenu de sa durée, est une période idéale pour s’occuper de soi. Pour cela, je vous invite à cet atelier dans lequel je vais vous aider à identifier les déséquilibres et leurs causes. Puis, nous échangerons sur les solutions permettant de les corriger grâce à la naturopathie (alimentation adaptée, activité physique, récupération, détente, gestion du stress, combler d’éventuelles carences…).

Je suis Praticienne Naturopathe à Nantes et j’ai réalisé mon mémoire d’études sur la préménopause.

Programme de votre atelier préménopause

1/ COMPRENDRE – La préménopause c’est quoi?

  • Quelle différence avec la ménopause ?
  • Que se passe t’il dans mon corps ?
  • Pourquoi parler de seconde puberté ?
  • Que se passe t’il au niveau hormonal?
  • Quels peuvent être les déséquilibres et leurs causes ? Comment les identifier ?
  • Et si je suis sous contraception hormonale, ça change quoi ?

2/ AGIR – Que puis-je mettre en place pour préserver ou retrouver mon équilibre ?

  • Comment ajuster mon alimentation?
  • Quels types d’activité physique peuvent m’aider?
  • Quels sont les compléments indispensables?
  • Comment apaiser mon système nerveux?

Participer à un atelier préménopause

Prochaine(s) date(s) :

  • Cycle d’ateliers « Grey Matters » avec l’association TRUST de avril à juin 2023. Infos et inscriptions.
  • Week-end Yoga et Naturopathie les 18 et 19 novembre 2023 sur l’île de Noirmoutier avec Valérie Schraauwers, thérapeute corporel. Infos et inscriptions week end (Pré)ménopause.

Derniers évènements :

  • Journée Naturopathie et yoga le dimanche 15 janvier 2023 chez Lunaria à Nantes
  • Week-end Yoga et Naturopathie les 11 et 12 mars 2023 sur l’île de Noirmoutier avec Valérie Schraauwers, thérapeute corporel. Infos et inscriptions.

Si vous souhaitez être informée des prochaines dates d’atelier, je vous invite à l’indiquer via le formulaire Contact.

(1) Lara Briden est naturopathe, conférencière sur la santé des femmes et auteure des livres « Period Repair Manual » et « Hormone Repair Manual », publiés par Pan Macmillan. Elle consulte en Nouvelle-Zélande.

La ménopause, sujet toujours tabou ?

La ménopause, sujet toujours tabou ?

La ménopause on en parle un peu plus, non ?

Il semblerait que le sujet soit de plus en plus abordé et c’est tant mieux. Mais comment en parle t-on ? Les femmes sont-elles réellement mieux informées ? Vivrait-on mieux la ménopause aujourd’hui que quelques décennies en arrière ?

La ménopause, un sujet tendance ?

La ménopause, c’est à dire l’arrêt définitif des menstruations*, survient aux alentours de 51 ans. C’est une étape tout à fait normale et physiologique vécue de façon très variable d’une femme à l’autre. Ces différences d’appréhension de la ménopause ont plusieurs explications. Je suis convaincue que la façon dont on en parle et partant, dont on considère les “femmes ménopausées”, en est une. Je m’explique !

Les quinquagénaires d’aujourd’hui sont des femmes qui ont une activité professionnelle, qui prennent ou ont pris la pilule, qui sont célibataires, mariées ou encore qui ont eu plusieurs vies amoureuses… Elles sont, de fait, bien différentes de la génération de leurs parents, les « baby boomers ». Pourtant, j’ai le sentiment qu’elles restent exposées aux mêmes messages que dans le passé concernant la ménopause. C’est-à-dire des messages à la tonalité médicale et/ou vieillotte mais de toutes façons négative. Pour faire court, on leur dit que la ménopause ça craint…

En parallèle, certaines d’entre elles – journalistes, actrices, ou ex-personnalités publiques (comme Linda Hardy, ex Miss France) – prennent le contre pied et abordent le sujet de façon directe et surtout positive. Je l’observe surtout sur les réseaux sociaux avec la création de comptes dédiés. Allez faire un tour sur les comptes Instagram de: @la_menopause, @menopause.stories, @jaime_mamenopause, @fiftyyearsofawoman égérie de la tendance “body positive”, ou encore @natacha_dzikowski, @adeline.blondieau….

Le savoir c’est le pouvoir !

Cette tendance de fond est réjouissante et importante afin de redonner à la ménopause sa juste place en tant que phénomène normal et physiologique (et non comme une maladie). Mais aussi, et c’est capital, elle permet de rassurer les femmes en leur donnant accès aux informations devant leur permettre de faire de leur seconde partie de vie une opportunité pour s’occuper de soi et envisager une vie sereine.

Dans ce contexte d’ailleurs, l’implication du conjoint est clé. Ainsi, la banalisation du sujet ou sa “détabouïsation” peut contribuer à faciliter la compréhension par les hommes de ce qui se joue pour leurs femmes et les rendre eux aussi pleinement acteurs de cette transition de vie.

Toutefois, au sein de cette tendance “ménopause-positive”, je trouve que le sujet de la sexualité reste assez peu abordé … Encore un tabou ?

Ménopause, regard sociologique

L’approche sociologique de la ménopause m’a permise de mieux comprendre pourquoi la période de la ménopause reste chargée de connotations négatives renvoyant au vieillissement et au déclassement des femmes.

C’est rapidement après avoir démarré ma formation de praticienne naturopathe que les sujets de la ménopause et de la préménopause se sont imposés à moi comme sujet de recherche (cf cet article). J’ai à cette époque eu la chance d’assister à une conférence de la sociologue Cécile CHARLAP au cours de laquelle elle présentait son livre “La fabrique de la Ménopause”. 

Dans son étude, la sociologue démontre de quelle façon la ménopause serait une construction sociale basée sur un mode pathologique. On parle en effet couramment de symptômes, de risques, de déficience, de carence…. Cette conception donne une image très négative du vieillissement féminin. Ce qui, au passage, éclairerait les rapports sociaux de sexe en Occident.

La ménopause apparaît alors comme une étape-clé du vieillissement des femmes. Constat qui s’appuie sur trois éléments.

1/ Nommer la ménopause en a fait un “phénomène”

La conception de la ménopause est récente. Le terme émerge au 19ème siècle, époque au cours de laquelle la médecine s’est employée à spécifier les différences anatomiques et physiologiques entre corps masculin et féminin.

Les travaux ethnologiques de l’époque illustrent la variabilité avec laquelle a été interprétée la cessation des menstruations selon les sociétés: comme un accroissement des possibles et des pouvoirs, comme menace à l’ordre social ou encore comme un non-événement, ne faisant l’objet d’aucune attention particulière au point qu’il n’existe pas de mot pour nommer le phénomène. La ménopause apparaît ainsi loin d’être une expérience universelle.

2/ Ménopause physiologique et ménopause sociale

La ménopause est définie comme un processus en deux étapes: la ménopause physiologique, soit l’arrêt des menstruations, précédée par la ménopause sociale, soit la norme qui enjoint aux femmes de cesser leur activité reproductive entre 40 et 45 ans, alors qu’elles sont encore fertiles.

3/ Les femmes vieillissent et les hommes mûrissent…

“Le fait que la ménopause soit considérée comme un moment clé du vieillissement de la femme et qu’elle soit pensée comme involution hormonale et perte de féminité témoigne de la manière dissymétrique dont ont été socialement construites les transformations physiologiques de femmes et des hommes au cours du vieillissement”.

La ménopause apparaît en effet comme une disqualification sociale propre aux femmes. La “femme ménopausée” n’ayant pas d’équivalent du côté masculin. Cécile Charlap parle ici de “double standard” de l’avancée en âge, à savoir l’idée selon laquelle les hommes quinquagénaires mûrissent tandis que les femmes du même âge vieillissent et déclinent.

Ménopause et origine sociale

Autre enseignement intéressant des travaux de Cécile CHARLAP. Cette fois tiré des entretiens qu’elle a menés auprès de femmes : les différences de discours féminins sur la ménopause. Ceux-ci varient sensiblement selon le milieu social d’appartenance des femmes.

Par exemple, les femmes issues de classes supérieures urbaines voient dans les bouffées de chaleur “le surgissement d’une nature incontrôlée risquant d’être source de gêne dans leurs interactions professionnelles”.

Alors que celles appartenant aux classes populaires les perçoivent comme une “manifestation légitime de la nature face à laquelle il leur faut faire preuve d’endurance”. D’où un recours plus important au Traitement Hormonale de la Ménopause (THM) pour les femmes des classes sociales supérieures. Et ce, afin de combattre les manifestations de la ménopause qu’elles jugent indésirables. 

Ces différences s’expliqueraient par le fait que, selon leur milieu social, les femmes ne sont pas soumises aux mêmes influences. Si elles sont toutes exposées au discours médical omniprésent, les femmes des milieux populaires parlent volontiers de la ménopause avec les autres femmes de la famille. En particulier leur mère. Dans ce contexte, “des conceptions profanes de la ménopause sont ainsi susceptibles de contrecarrer les discours médicaux.”

Pour aller plus loin :

  • Prenez rendez-vous, en cabinet à Nantes ou en visio, pour un accompagnement individualisé et l’élaboration d’un programme adapté à votre réalité de vie. Quelques semaines peuvent suffire pour rééquilibrer les hormones et retrouver un équilibre.
  • Des ateliers et rencontres organisés régulièrement sur les thèmes préménopause et ménopause. Infos et inscriptions.

*on est “ménopausée” après 12 mois consécutifs sans règles

Soja et hormones, on fait le point

Soja et hormones, pourquoi on s’en méfie ? Quel soja consommer ? Comment ?

Quand on aborde la question de l’alimentation en naturopathie, une des dimensions importantes est la variété (toujours associée au plaisir bien sûr). En effet, on a tendance à manger un peu “toujours la même chose” par facilité et habitude. Aller vers une plus grande diversité alimentaire, tout en s’appuyant sur la saisonnalité, permet d’accéder à une plus large variété de nutriments, vitamines et minéraux. Apports qui seront bénéfiques pour l’équilibre.

Qu’entend-on par variété en ce qui concerne les protéines ? Quelles sont les protéines végétales ? Le soja est-il bon pour la santé ? Et en particulier pour la santé hormonale des femmes ? Qu’en est-il de l’impact du soja sur les hormones ?

Le soja : une protéine végétale qui permet de varier ses apports

Concernant les protéines, la variété compte aussi ! Aux personnes qui mangent des protéines animales (viandes, poissons, oeufs, produits laitiers), je conseille régulièrement d’aller “explorer” les protéines végétales que sont :

  • les légumineuses (soja, lentilles, pois chiches, haricots rouges, soja…),
  • les céréales (blé, riz, seigle…)
  • les oléagineux (amandes, noix, noisettes…)
  • mais aussi les algues.

Le soja, une excellente source de protéines

Le soja fait partie de la famille des légumineuses. Parmi les sources de protéines d’origine végétale, le soja est considéré comme la meilleure car elle est très riche en protéines, fibres et vitamines.

En outre, son profil lipidique est intéressant car il est à la fois riche en omégas 3 et pauvre en acides gras saturés.

Le soja contient des isoflavones (sous-famille des flavonoïdes), connus leurs propriétés pseudo-œstrogéniques (phyto-oestrogènes). Et c’est à leur sujet que se cristallisent pas mal d’interrogations…

Les phyto-oestrogènes, amis ou ennemis ?

Les phyto-oestrogènes sont des nutriments d’origine végétale. Ce sont des précurseurs des oestrogènes, des androgènes et de la progestérone. Donc de toutes les hormones sexuelles de la femme comme de l’homme.

On peut les classer en quatre familles:

  • les isoflavones présentes surtout dans le soja mais aussi dans les pois chiches, les thés verts, la sauge, le fenouil.
  • les flavanones présents dans le houblon qui semble avoir le plus fort pouvoir oestrogénique grâce à la prénylnaringénine qu’il contient.
  • les lignanes présents dans les parois cellulaires des végétaux, les graines de céréales complètes, les légumes, les fruits, les légumineuses.
  • les coumestanes dans la luzerne et le trèfle rouge.

On les appelle phytoestrogènes car ils interagissent avec les récepteurs de nos cellules aux oestrogènes. Mais ce ne sont pas des oestrogènes ! Dans les faits, ils se lient si faiblement aux récepteurs aux oestrogènes qu’ils bloquent l’estradiol. Ils sont par conséquent plutôt qualifiés d’anti-oestrogènes.

Le soja est à l’heure actuelle la source la plus connue de phyto-oestrogènes. Toutefois, contrairement aux idées reçues, le soja n’est pas l’aliment qui en contient le plus : la graine de lin par exemple en contient 257,6 mg/100 g, alors que le lait de soja en contient entre 0,7 et 2,56 mg/100 g.

Faut-il consommer du soja à la préménopause ?

Les bienfaits du soja à la préménopause

Durant la préménopause, lorsque le niveau des oestrogènes est élevé, les phytoestrogènes auront un effet anti-oestrogène bénéfique. Ils peuvent ainsi contribuer à réduire le flux des règles et promouvoir un métabolisme sain des oestrogènes.

Une alimentation composée d’aliments en contenant pourrait même aider à prévenir les cancers hormono-dépendants.

Faut-il consommer du soja à la ménopause ?

Les bienfaits du soja à la ménopause

Durant la ménopause, quand les oestrogènes sont au plus bas, les phytoestrogènes peuvent avoir un léger effet pro-oestrogènes.

Ce qui a fait l’objet d’un grand nombre de recherches sur l’utilisation des phytoestrogènes. Notamment sous forme de compléments, tels que le soja en tant qu’alternative à l’hormonothérapie

Cf. article : Préménopause, périménopause, ménopause… On fait le point ?

Mais alors, pourquoi se méfie-t-on du soja ?

Il est très fréquent que lorsque je demande à mes clientes si elles consomment du soja, elles répondent qu’elles évitent. Pensant que ce n’est pas bon au niveau hormonal…

Compte tenu de ce que je décris plus haut, je suis allée chercher d’où provenait cette idée si largement ancrée dans les esprits.

J’ai notamment trouvé la réponse dans le livre “Hormones, arrêtez de vous gâcher la vie” du Dr Vincent Renaud et de Véronique Liesse : tout a commencé en 2005 avec un rapport de l’ANSES…

Rapport de l’ANSES

Le rapport “phyto-oestrogènes” de l’Anses de 2005 décourageaient l’usage du soja, en particulier chez la femme enceinte, la femme ayant des antécédents de cancer du sein et l’enfant en bas âge. Mise en garde relayée par certains médias. Les phyto-oestrogènes du soja étaient soupçonnés de stimuler la tumeur en cas de cancer du sein hormono-dépendant et de favoriser les récidives.

Pourtant, le rapport ne présentait aucune étude justifiant de cette mise en garde.

Depuis, plusieurs “méta analyses” et “revues systématiques” ont amené les scientifiques à faire marche arrière unanimement et ce quelle que soit par ailleurs l’origine ethnique considérée (études multiethniques).

La polémique sur les phyto-oestrogènes tient davantage à la dénomination impropre de ces composés qu’à la réalité de leur activité biologique. Comme indiqué précédemment, contrairement à ce que leurs nom suggère, les phyto-oestrogènes ne sont en aucun cas des oestrogènes. Ils ont une faible action analogue à celle des oestrogènes. Comme ils entrent en compétition au niveau des récepteurs des oestrogènes, ils inhibent l’excès d’oestrogènes.

Dans le sein, l’activation des récepteurs auxquels ils se fixent préférentiellement inhibe la stimulation et la prolifération de certaines cellules (notamment cancéreuses). Alors que ces mêmes cellules sont stimulées par les autres récepteurs oestrogéniques.

Les études récentes concluent à une absence de risque

Les résultats des plus récentes études sont si probants qu’ils ont conduit plusieurs sociétés savantes américaines à modifier leurs recommandations. Dès 2012, elles ont indiqué l’absence de risque à consommer du soja après un cancer du sein. Ainsi qu’un probable effet préventif, notamment chez les femmes ménopausées.

En conclusion, chez l’espèce humaine, aucun effet autre que bénéfique lié à l’ingestion des phyto-oestrogènes n’a jamais été observé. Le seul effet hormonal lié à la consommation de soja constaté à ce jour est un léger allongement de la durée du cycle menstruel.

Le soja, à limiter en cas d’hypothyroïdie

La consommation d’isoflavones pourrait, en revanche, modifier les taux circulants d’hormones thyroïdiennes. Et ce, par un effet sur leur synthèse ou leur conversion, en diminuant la transformation de T4 en T3. Le soja faisant partie des aliments dits « goitrogènes ».

A noter également que le soja est un allergène potentiel majeur.

Quel soja consommer ? Sous quelles formes ?

Lait de soja, crème, yaourts, tofu, tempeh, sauce et fèves… ses dérivés sont nombreux et permettent de varier les plats tout en garantissant de bons apports en protéines.

Le soja non fermenté

Le lait de soja représente une bonne alternative au lait animal car sans lactose (le lait de vache contient d’ailleurs de véritables oestrogènes, sous forme d’oestradiol, ce qui est problématique).

Le tofu est fabriqué à partir de lait de soja.

Le soja fermenté

Parmi les aliments traditionnellement consommés en Asie de l’Est, le tempeh est un aliment fermenté fabriqué à partir des graines entières de soja et contient, de fait, deux fois plus d’isoflavones que le tofu.

Il existe de nombreux aliments fermentés à base de soja, qu’ils soient traditionnels – miso, natto, tamari, tempeh…- ou de fabrication plus récente (yaourts, tofus lacto fermentés, fromages, desserts…).

Au cours de la fermentation, diverses réactions chimiques naturelles transforment les nutriments du soja cru en des nutriments plus facilement assimilables. En outre, la formation d’acide lactique rend ces produits hautement digestes.

Bio, produit en France et non OGM

Préférer le soja bio et produit en France. En effet, les conséquences environnementales de la culture de soja au Brésil (destinée à l’élevage principalement) sont désastreuses et il est important de privilégier une consommation locale. Il faut savoir que le bio tolère cependant un seuil de 0,9% d’OGM.

Opter pour du soja non OGM: cela est généralement indiqué sur l’emballage. À noter: le soja produit en France est forcément sans OGM.

Consommer deux à trois fois par semaine des produits à base de soja associés à divers légumes frais permet de bénéficier des bienfaits des phyto-oestrogènes.

Enfin, pour sortir de l’image du tofu fade et sans intérêt je vous conseille la lecture de cet article, hyper complet qui fait aussi le point sur l’impact écologique de la culture du soja.

Sources :

  • Livre “Hormones, arrêtez de vous gâcher la vie” du Dr Vincent Renaud et de Véronique Liesse dans
  • Etude de J.Y Dong et al., “Soy Isoflavones consumption and risk of breast cancer incidence or recurrence: a meta analysis of prospective studies”, Breast Cancer and Treatment, janvier 2011.
  • Dossier “Soja: faisons le point”, revue BioContact novembre 2020.
  • Alternatif Bien.être n°163, avril 2020, dossier “Peut-on encore consommer du soja ?”

Vous souhaitez faire un bilan de vos besoins en santé? Découvrez comment se passe une consultation en naturopathie ICI.

Préménopause, périménopause, ménopause… On fait le point?


Préménopause, périménopause, ménopause…. Il s’agit bien de trois périodes distinctes qui se suivent, mais ne se ressemblent pas !

Commençons par la préménopause

Les manifestations de la préménopause peuvent apparaître dès la fin de la trentaine. Elles sont la conséquence de fluctuations hormonales causées dans la plupart des cas par un excès d’oestrogènes et un déficit en progestérone. Il peut s’agir de tensions ou douleurs mammaires, de la survenue de réveils et/ou de sueurs nocturnes, de l’apparition de fibromes utérins, d’un syndrôme prémenstruel, d’une prise de poids soudaine, de fatigue, de confusions, de maux de têtes, de règles trop abondantes ou trop faibles (voir article ICI avec la liste des principales manifestations).

Puis la périménopause

“Péri” signifie autour de la ménopause. C’est une période qui survient en moyenne entre l’âge de 45 et 50 ans. Les oestrogènes commencent cette fois à nettement diminuer avec pour conséquences possibles des règles moins abondantes, un cycle qui disparaît de temps à autre, des bouffées de chaleur, des troubles de l’humeur ou du sommeil, une sécheresse vaginale, un gonflement du corps… C’est la période qui précède la disparition des menstruations. Elle dure globalement une année et peut se comparer à une période de transition ménopausique. Il est fréquent de considérer la périménopause comme s’étendant en amont et en aval de l’arrêt des règles.

Et enfin, la ménopause

Au terme d’une période plus ou moins longue, les ovaires ne libèrent plus d’ovules et la sécrétion d’oestrogènes devient résiduelle. A ces variations s’ajoute la baisse du niveau de testostérone qui joue un rôle au niveau du développement des muscles, de la mémoire et de la libido. Auparavant fabriquée par les ovaires, celle-ci chute avec la ménopause.

La ménopause se définit alors comme un arrêt permanent des menstruations résultant d’une perte d’activité folliculaire ovarienne (définition OMS 1996). Cette définition est rétrospective puisque basée sur une période d’aménorrhée (absence de flux menstruel) consécutive de 12 mois sans cause physiologique ou pathologique évidente.

La ménopause survient aux alentours de 51 ans. La carence hormonale qui s’ensuit peut engendrer – de façon très variable d’une femme à l’autre – différentes manifestations comme les bouffées de chaleur, les crises de sueur, la sécheresse vaginale et les douleurs articulaires. Compte tenu de l’espérance de vie, la ménopause représente une trentaine d’années soit plus d’un tiers de la vie d’une femme.

Qu’est-ce que la “ménopause induite” ? La ménopause peut parfois être “induite” postopératoire, après l’ablation chirurgicale des deux ovaires voire post-radique, après radiothérapie de la région pelvienne.

Qu’est-ce que la ménopause précoce ? On parle de ménopause précoce ou plutôt d’insuffisance ovarienne prématurée (IOP) pour les femmes qui sont ménopausées, en particulier de manière spontanée avant l’âge de 40 ans. Parfois, l’ovaire peut re-fonctionner pendant des périodes courtes après le début de la ménopause. C’est ce que l’on appelle la résurgence folliculaire (reprise transitoire de l’activité ovarienne)*.

Quelques chiffres :
  • En France en 2009 : 11,5 millions de femmes sont ménopausées
  • 430 000 nouvelles femmes par an en France
  • 7% des femmes de 40- 44 ans sont ménopausées
  • 83% des femmes de 50-54 sont ménopausées
  • Espérance de vie des femmes : 83 ans en 2010
  • En 2025, il y aura dans le monde 1,1 milliard de femmes en postménopause

source: lamenopause.fr

Et la post-ménopause?

La post-ménopause correspond aux années de vie qui suivent la ménopause proprement dite. Les manifestations de la ménopause diminuent ou disparaissent peu à peu.

En synthèse

* GEMVI (Groupe d’Etude sur la Ménopause et le Vieillissement Hormonal

Pour aller plus loin

=> des ateliers et rencontres organisés régulièrement, pour échanger et mieux comprendre

=> un accompagnement personnalisé en naturopathie (en cabinet ou en visio)

La préménopause, un sujet passionnant !

J’ai réalisé mon mémoire d’études de naturopathie sur la préménopause. Sujet qui me passionne et qui désormais me guide quand j’accompagne les femmes de 35 ans et plus. Mais pourquoi s’intéresser à la préménopause me direz-vous? Je m’explique.

Avant d’être Praticienne Naturopathe, je travaillais dans le développement économique. Sur un sujet bien précis : j’accompagnais des entreprises dans leur développement sur les marchés des personnes âgées (la “silver économie”). L’objectif était de les aider à concevoir des solutions répondant à des besoins identifiés parmi les publics âgés (mobilité, lien social, aide à la personne, activité physique adaptée…). Et ce, en lien avec des experts et les personnes âgées elles-mêmes.

Pour cela, j’ai travaillé aux côtés de nombreux spécialistes de la longévité (experts fédérés en région Pays de la Loire au sein du Gérontopôle). Au fil des années, pour gagner en expertise, j’ai lu quantité d’études médicales, sociales ou psychologiques… Mais aussi des essais et même des romans graphiques (comme le fabuleux Ligne de Flottaison de Lucy Knisley) sur le sujet de la longévité ! Dans le cadre de ces missions, j’ai rencontré de nombreuses personnes âgées à l’occasion de visites dans des EHPAD, des résidences seniors, dans des salons, des associations…

Au fil du temps, j’ai appris à aimer la perspective de vieillir.

Ces rencontres ont petit à petit battu en brèche les images, en grande partie anxiogènes, que j’avais sur le vieillissement.

Parmi les personnes âgées que j’ai rencontrées, nombreuses ont été celles qui m’ont donné envie de vieillir ! Je me revois penser, au contact de certaines femmes (j’ai encore leurs visages en tête): “je veux être comme elle dans 40 ans!”

Leurs points communs ?

La joie, l’envie, la beauté, l’énergie, la complicité, la simplicité, le plaisir. Plaisir de la rencontre, du partage, du rire. Et puis une condition physique au top !

Vieillir d’accord, mais en bonne santé !

Alors, c’est en échangeant avec elles sur leur mode de vie, que je compris assez vite que ce n’était pas (que) le fruit du hasard. Ces femmes et ces hommes, avaient, tout au long de leur vie, eu un mode de vie globalement sain. Avec des piliers comme le mouvement, une alimentation saine et une vie sociale riche !

On retrouve d’ailleurs ces caractéristiques parmi les habitants des “zones bleues”. Ces territoires où la longévité des habitants est très nettement au-dessus de la moyenne. Comme la Sardaigne ou Okinawa au Japon. Viennent s’ajouter, à une bonne hygiène de vie, des facteurs génétiques mais aussi l’environnement, souvent très ensoleillé. Déterminants sur lesquels nous n’avons pas ou peu d’emprise. En revanche, sur les autres facteurs – bouger, bien manger, rigoler (pour faire court !) – on peut agir et ainsi devenir acteur.rice de sa santé.

La Naturopathie au service de la longévité

Je voulais moi aussi en être ! Je rentrais dans la quarantaine avec la ferme intention de vivre longtemps et en bonne santé. Pour m’aider dans ce projet, j’ai choisi de me former à la naturopathie. Le but? Avoir les connaissances et la méthode nécessaires pour faire des choix de santé adaptés à ma vie (mon lieu de vie, mon travail, mon activité physique, mon capital de départ mais aussi mes habitudes).

Dans le cadre de mes études de naturopathie, en m’intéressant de plus près à la santé des femmes et à leur longévité, une étape clé revenait en boucle: celle de la ménopause.

Comme si ce terme résumait à lui seul l’avancée en âge des femmes. Ce que je voyais, lisais, me renvoyait à une vision binaire : la vie avant la ménopause – active, positive, intégrée socialement – et la vie après, qui se résumait à « vieillissement », « invisibilisation », « perte de la féminité » et « déclin » (et pendant ce temps là les hommes eux, “mûrissent”…).

Sauf que cette vision ne collait pas avec ce que j’avais pu ressentir et entendre auprès des personnes âgées inspirantes que j’avais rencontrées peu de temps avant. Pour celles-ci, la ménopause est arrivée (heureusement!) mais cela n’a pas été un séisme mais bien un passage comme un autre. Leur mode de vie avait bien entendu joué en leur faveur !

Face à ce constat, j’ai choisi d’orienter mon sujet de mémoire d’études sur la période précédant la ménopause: la préménopause. C’est-à-dire la santé des femmes de 40 à 50 ans environ. Période que Lara Briden (1) qualifie de “seconde puberté”, compte tenu de certaines similarités dans les changements hormonaux, et aussi parce qu’elle est temporaire.

La préménopause, sujet hautement naturopathique !

Agir en prévention

Et alors pourquoi la préménopause est un sujet « hautement naturopathique » ? Tout d’abord parce qu’en tant que praticienne naturopathe, mon métier c’est avant tout de faire de la prévention. Et justement, la préménopause est une période de la vie de la femme au cours de laquelle on peut vraiment agir en prévention. Il s’agit d’une étape critique au cours de laquelle de petits soucis de santé (s’ils ne sont pas traités) peuvent se transformer en problèmes plus graves.

C’est une période de vulnérabilité, précisément parce que les variations physiologiques sont telles que l’équilibre se fragilise. C’est à ce moment que peuvent démarrer les problèmes cardiaques, le système immunitaire évolue également et les maladies auto-immunes peuvent s’installer ou s’aggraver. Enfin on observe une “transition neurologique” au cours de laquelle le cerveau se “recalibre”.

Si tous ces changements sont bien vécus, le nouvel équilibre est atteint sans difficulté. En revanche, si des problèmes surviennent, la situation peut s’aggraver. Il est donc capital d’apprendre à rééquilibrer son corps dès que se manifestent les premiers signes d’un déséquilibre.

Devenir actrice de sa santé

C’est la raison pour laquelle pour moi, le sujet est idéal. Mettre la naturopathie au service de ce qui m’anime dans mon métier : redonner du pouvoir aux femmes sur leur santé.

En effet, le sujet de la préménopause allie à la fois l’enjeu de l’apport des connaissances (le savoir c’est le pouvoir) pour permettre aux femmes de mieux comprendre les changements physiologiques et hormonaux et leurs causes. Et la mise en place de programmes d’actions s’appuyant sur l’ensemble des techniques naturelles proposées en naturopathie.

Comment permettre à mes clientes (et à moi-même !), à l’aide de la naturopathie, de préparer le terrain au niveau de leur santé et in fine faire de la ménopause une étape comme une autre? Les enseignements de mon mémoire me permettent désormais de proposer un accompagnement personnalisé à mes clientes dans cette tranche d’âge.

Pour aller plus loin

  • Prenez rendez-vous, en cabinet à Nantes ou en visio, pour un accompagnement individualisé, l’élaboration d’un programme adapté à votre réalité de vie. Quelques semaines peuvent suffire pour rééquilibrer les hormones et retrouver un équilibre.

(1) Lara Briden est naturopathe, conférencière sur la santé des femmes et auteure des livres « Period Repair Manual » et « Hormone Repair Manual », publiés par Pan Macmillan. Elle consulte en Nouvelle-Zélande.

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